lundi 28 novembre 2016
Groupe « Hang Métiss », ou : tu arrives et il y a de la musique
En me rendant en avance à la Ruchidée ce bon lundi de novembre tout ensoleillé, je découvre occupées les deux grandes pièces du bas. C’est une répétition du groupe « Hang Métiss ». Sympa, c’est du jazz. J’aime bien la cohésion dans leur façon de jouer et de s’écouter. Donc je me pose et j’écoute.
Quand j’avais ouvert timidement la porte pour installer le matériel pour raconter mes histoires, Agathe, la chanteuse du groupe, lisait sur un canapé. Le salon est particulièrement chouette en ce moment, avec la dominante de rouge que donnent les dessins encore accrochés aux murs de l’expo du 18.
Ils sont en concert à la Fourmi ce vendredi 2 décembre.
lundi 7 novembre 2016
Matériel pour des histoires
Alors un des plus beaux matériels, c’est quand on est chez des amis et qu’on s’empare d’un livre dans leur bibliothèque et qu’on commence à lire à haute voix… 😀
On raconte aux enfants « qu’ils ont ça » dans la bibliothèque.
Toutefois à la Ruchidée1, ça n’est pas « chez soi », c’est différent, on vient pour autre chose. En termes de matériel, aujourd’hui il y a simplement une couverture et un cahier. Les canapés, le jardin, les fauteuils, d’accord, mais le matériel des histoires : une couverture et un cahier.
La nouveauté, c’est le cahier.
Je voulais faire ça depuis un moment, c’est un cahier, toujours le même (qui a vocation à grossir, vous savez, comme un géant qui marche sur les forêts et mange les troupeaux pendant ses promenades), avec des reproductions d’œuvres d’art, comme ça, en passant. On commente les histoires, toujours en fin de séance, et on peut s’appesantir sur un tableau en particulier ou un détail.
Il y a aussi le super livre « Les Mythes racontés par les peintres », dont j’ai déjà parlé ici : Enfance de Zeus, mais avec le cahier, c’est vraiment juste pour nous, sans texte, avec par exemple Œdipe représenté selon trois modes, démarche que n’aurait pas forcément un ouvrage du commerce.
On raconte aux enfants « qu’ils ont ça » dans la bibliothèque.
Toutefois à la Ruchidée1, ça n’est pas « chez soi », c’est différent, on vient pour autre chose. En termes de matériel, aujourd’hui il y a simplement une couverture et un cahier. Les canapés, le jardin, les fauteuils, d’accord, mais le matériel des histoires : une couverture et un cahier.
La nouveauté, c’est le cahier.
Je voulais faire ça depuis un moment, c’est un cahier, toujours le même (qui a vocation à grossir, vous savez, comme un géant qui marche sur les forêts et mange les troupeaux pendant ses promenades), avec des reproductions d’œuvres d’art, comme ça, en passant. On commente les histoires, toujours en fin de séance, et on peut s’appesantir sur un tableau en particulier ou un détail.
Il y a aussi le super livre « Les Mythes racontés par les peintres », dont j’ai déjà parlé ici : Enfance de Zeus, mais avec le cahier, c’est vraiment juste pour nous, sans texte, avec par exemple Œdipe représenté selon trois modes, démarche que n’aurait pas forcément un ouvrage du commerce.
Tactile (uniquement du papier), accessible et captivant.
1. La Ruchidée = nouveau nom de « La Maison »
1. La Ruchidée = nouveau nom de « La Maison »
mercredi 5 octobre 2016
Enfance de Zeus
Zeus, le grand Zeus, le chef des dieux, celui qui est capable de tenir et de lancer la foudre.
Quand Zeus était enfant, même tout bébé, sa mère l’a laissé à la nymphe Amalthée, qui l’a nourri du lait d’une chèvre qui s’appelait Aïx.
(Pour les petits, mimer un bébé qui tète.)
Sa mère, Rhéa, a confié Zeus à Amalthée pour l’éloigner de son père, Cronos, qui ne voulait pas de lui, qui voulait le faire disparaître.
(Pourquoi voulait-il le faire disparaître ?)
Parce qu’un jour un oracle avait dit à Cronos qu’un de ses enfants le chasserait de son trône. Et depuis, à chaque fois qu’il avait un enfant avec Rhéa, dès que l’enfant naissait, Cronos l’avalait. Il a ainsi avalé la déesse Hestia, la déesse Déméter, la déesse Héra, le dieu Hadès et le dieu Poséidon. Il a déjà avalé cinq enfants. Au sixième enfant, Zeus, donc, Rhéa en a assez, et elle se cache pour que Cronos ne voie pas le bébé naître. Quand le bébé est né, elle le lave dans un fleuve, puis elle prend une pierre de forme allongée, elle entoure cette pierre de tissus blancs, de langes, comme si c’était un vrai bébé, et elle apporte ça à Cronos. Cronos croit que c’est le bébé qui vient de naître, et il fait comme pour les autres : il l’avale, gloup. Mais il vient d’avaler la pierre.
(Et pas le bébé !)
Non, pas le bébé ; le bébé, Rhéa l’a protégé.
(Alors Zeus, c’est le plus petit ?)
Oui, Zeus c’est le plus jeune.
(Tu refais quand le bébé tète ?)
Une autre nymphe, Mélissa, récolte du miel et le lui donne à manger (mimer un enfant qui se gave de miel). Et sur ce tableau, une troisième nymphe, la nymphe d’une source, lui donne de l’eau. Quand il a bien mangé, Zeus s’allonge sur l’herbe et regarde le ciel bleu de Grèce et les feuilles des arbres que le vent fait bouger (montrer le ciel bleu, et les feuilles au-dessus de nos têtes).
(Tu refais, quand le bébé a le ventre bien plein ?)
Après, on parle du berceau d’or, accroché dans un arbre pour que Cronos ne puisse le trouver ni dans le ciel, ni sur la Terre, ni dans la mer. On parle aussi de la corne d’abondance.
Car c’est l’automne ; on peut encore raconter quelques histoires dans le jardin. Ensuite on reviendra dans la salle où l’on peut s’asseoir dans les canapés et dans les fauteuils.
Tableau de Poussin « Jupiter allaité par la chèvre Amalthée » (version de l’histoire où le nom Amalthée désigne la chèvre), illustration tirée du livre « Les Mythes racontés par les peintres », Bayard Éditions Jeunesse, 2000.
Quand Zeus était enfant, même tout bébé, sa mère l’a laissé à la nymphe Amalthée, qui l’a nourri du lait d’une chèvre qui s’appelait Aïx.
(Pour les petits, mimer un bébé qui tète.)
Sa mère, Rhéa, a confié Zeus à Amalthée pour l’éloigner de son père, Cronos, qui ne voulait pas de lui, qui voulait le faire disparaître.
(Pourquoi voulait-il le faire disparaître ?)
Parce qu’un jour un oracle avait dit à Cronos qu’un de ses enfants le chasserait de son trône. Et depuis, à chaque fois qu’il avait un enfant avec Rhéa, dès que l’enfant naissait, Cronos l’avalait. Il a ainsi avalé la déesse Hestia, la déesse Déméter, la déesse Héra, le dieu Hadès et le dieu Poséidon. Il a déjà avalé cinq enfants. Au sixième enfant, Zeus, donc, Rhéa en a assez, et elle se cache pour que Cronos ne voie pas le bébé naître. Quand le bébé est né, elle le lave dans un fleuve, puis elle prend une pierre de forme allongée, elle entoure cette pierre de tissus blancs, de langes, comme si c’était un vrai bébé, et elle apporte ça à Cronos. Cronos croit que c’est le bébé qui vient de naître, et il fait comme pour les autres : il l’avale, gloup. Mais il vient d’avaler la pierre.
(Et pas le bébé !)
Non, pas le bébé ; le bébé, Rhéa l’a protégé.
(Alors Zeus, c’est le plus petit ?)
Oui, Zeus c’est le plus jeune.
(Tu refais quand le bébé tète ?)
Une autre nymphe, Mélissa, récolte du miel et le lui donne à manger (mimer un enfant qui se gave de miel). Et sur ce tableau, une troisième nymphe, la nymphe d’une source, lui donne de l’eau. Quand il a bien mangé, Zeus s’allonge sur l’herbe et regarde le ciel bleu de Grèce et les feuilles des arbres que le vent fait bouger (montrer le ciel bleu, et les feuilles au-dessus de nos têtes).
(Tu refais, quand le bébé a le ventre bien plein ?)
Après, on parle du berceau d’or, accroché dans un arbre pour que Cronos ne puisse le trouver ni dans le ciel, ni sur la Terre, ni dans la mer. On parle aussi de la corne d’abondance.
Car c’est l’automne ; on peut encore raconter quelques histoires dans le jardin. Ensuite on reviendra dans la salle où l’on peut s’asseoir dans les canapés et dans les fauteuils.
Tableau de Poussin « Jupiter allaité par la chèvre Amalthée » (version de l’histoire où le nom Amalthée désigne la chèvre), illustration tirée du livre « Les Mythes racontés par les peintres », Bayard Éditions Jeunesse, 2000.
lundi 26 septembre 2016
Journée d’inauguration de La Maison (locaux associatifs)
Comme vous le savez, on organise les séances d’Histoire qu’on raconte… via l’association Ressources Parents Limoges (RPL), dans une maison associative. Alors… c’est une maison avec une grande salle au rez-de-chaussée, qui a des fauteuils et des canapés, un mini-bar avec des jus de fruits pour les enfants, avec un jardin calme où l’on entend parfois des histoires de la mythologie grecque et où l’on voit aussi des enfants cueillir des fruits du verger… 😉
Mais cette « Maison » (c’était son nom de code au début) accueille également d’autres associations. En vrac, Les Allumés (événementiel), Music All Contact (événements musicaux), Conso’ Mais Autrement (consommation locale)… Pendant les Francophonies, la maison accueille également les fameux Horizons Croisés (événements musicaux).
Lieu aussi d’événements comme les bœufs du mardi cet été, de concerts ou d’organisation d’événements comme le Festival Rêves en place… Et il y a aussi Gaspard, qui donne des cours de batterie 😉
Ce samedi 1er octobre, la Maison organise sa journée d’inauguration. Avec tout le beau monde mentionné plus haut.
Les associations en place feront des animations, pour les petits comme pour les grands. La restauration et la buvette sont locales et bio — et on me fait signe qu’il y aura bien des boissons pour les grands, et pas que pour les enfants.
Histoire qu’on raconte… proposera des séances (gratuites) d’histoires pour les enfants. Oui, c’est à partir de de 14 h, venez nombreux 😀
Des associations partenaires seront aussi présentes : Star Trok (plateforme collaborative de troc de vêtements), Limouzi Lab (fab lab), Lou Pélou (monnaie locale)… Le soir à 20 h il y aura un concert, puis une projection du documentaire « Rêves en place ».
Ah, il y en a pour tous les goûts 😀
Mais cette « Maison » (c’était son nom de code au début) accueille également d’autres associations. En vrac, Les Allumés (événementiel), Music All Contact (événements musicaux), Conso’ Mais Autrement (consommation locale)… Pendant les Francophonies, la maison accueille également les fameux Horizons Croisés (événements musicaux).
Lieu aussi d’événements comme les bœufs du mardi cet été, de concerts ou d’organisation d’événements comme le Festival Rêves en place… Et il y a aussi Gaspard, qui donne des cours de batterie 😉
Ce samedi 1er octobre, la Maison organise sa journée d’inauguration. Avec tout le beau monde mentionné plus haut.
Les associations en place feront des animations, pour les petits comme pour les grands. La restauration et la buvette sont locales et bio — et on me fait signe qu’il y aura bien des boissons pour les grands, et pas que pour les enfants.
Histoire qu’on raconte… proposera des séances (gratuites) d’histoires pour les enfants. Oui, c’est à partir de de 14 h, venez nombreux 😀
Des associations partenaires seront aussi présentes : Star Trok (plateforme collaborative de troc de vêtements), Limouzi Lab (fab lab), Lou Pélou (monnaie locale)… Le soir à 20 h il y aura un concert, puis une projection du documentaire « Rêves en place ».
Ah, il y en a pour tous les goûts 😀
Lien vers Facebook : Inauguration Locaux Associatifs — 1er octobre
lundi 19 septembre 2016
Raisin mûr
« Tu vas raconter une autre fable, comme celles que tu nous as racontées l’autre fois ? »
Ah, toi tu avais bien aimé l’autre fois, pourtant sur le moment tu n’avais pas trop aimé.
C’était : Le Corbeau et le Renard, version histoire racontée.
Voyez, je vous raconte des fables dans un objectif bien précis. C’est pour vous faire aimer la poésie. Parce qu’un jour, un autre jour, vous aurez peut-être l’occasion d’entendre la même fable, mais cette fois-ci en vers. Oh, rassurez-vous, en vers, c’est la version que « tout le monde » connaît. Vous, vous l’avez simplement eue en histoire avant de l’avoir en vers. Une histoire, racontée, c’est un peu plus que de la prose, parce qu’elle s’adapte à vos oreilles pendant le moment où on vous la raconte.
On pourrait d’ailleurs raconter des histoires en vers.
Je vous ai raconté le Corbeau et le Renard, parce que dans votre petit groupe, il y en avait qui la connaissaient déjà, c’était un bon rappel, puis ça lançait la machine.
Ensuite, je vous ai raconté le Renard et les Raisins. Ça, c’était parce que vous étiez en train de cueillir du raisin avant l’histoire.
On vous raconte une fable, vous la comprenez bien (toi, pendant la semaine tu y as réfléchi, on dirait. Alors à ton avis, le corbeau, la prochaine fois, s’il a un fromage et qu’un renard lui dit qu’il est bien beau, comment fera-t-il ?), vous la comprenez bien, donc, et après on peut vous la dire en vers, exactement comme des gens, il y a trois cents ans, l’ont écrite, parce que ces gens, d’il y a trois cents ans, l’ont écrite en vers, tout au début.
Ah, oui, il s’appelait La Fontaine, tu as raison. Et même Jean de La Fontaine, tu vois. L’auteur de cette fable, il s’appelait Jean.
« Bon. Tu continues l’histoire avec Achille ? »
Ah, tiens, oui, bien sûr.
Où en étions-nous ?
(Achille fait la tête et ne veut plus combattre, Patrocle lui demande son armure et se lance dans la mêlée, Hector le tue, Achille le venge. Pendant l’histoire, les enfants mangent du raisin qu’ils ont cueilli.)
Ah, toi tu avais bien aimé l’autre fois, pourtant sur le moment tu n’avais pas trop aimé.
C’était : Le Corbeau et le Renard, version histoire racontée.
Voyez, je vous raconte des fables dans un objectif bien précis. C’est pour vous faire aimer la poésie. Parce qu’un jour, un autre jour, vous aurez peut-être l’occasion d’entendre la même fable, mais cette fois-ci en vers. Oh, rassurez-vous, en vers, c’est la version que « tout le monde » connaît. Vous, vous l’avez simplement eue en histoire avant de l’avoir en vers. Une histoire, racontée, c’est un peu plus que de la prose, parce qu’elle s’adapte à vos oreilles pendant le moment où on vous la raconte.
On pourrait d’ailleurs raconter des histoires en vers.
Je vous ai raconté le Corbeau et le Renard, parce que dans votre petit groupe, il y en avait qui la connaissaient déjà, c’était un bon rappel, puis ça lançait la machine.
Ensuite, je vous ai raconté le Renard et les Raisins. Ça, c’était parce que vous étiez en train de cueillir du raisin avant l’histoire.
On vous raconte une fable, vous la comprenez bien (toi, pendant la semaine tu y as réfléchi, on dirait. Alors à ton avis, le corbeau, la prochaine fois, s’il a un fromage et qu’un renard lui dit qu’il est bien beau, comment fera-t-il ?), vous la comprenez bien, donc, et après on peut vous la dire en vers, exactement comme des gens, il y a trois cents ans, l’ont écrite, parce que ces gens, d’il y a trois cents ans, l’ont écrite en vers, tout au début.
Ah, oui, il s’appelait La Fontaine, tu as raison. Et même Jean de La Fontaine, tu vois. L’auteur de cette fable, il s’appelait Jean.
« Bon. Tu continues l’histoire avec Achille ? »
Ah, tiens, oui, bien sûr.
Où en étions-nous ?
(Achille fait la tête et ne veut plus combattre, Patrocle lui demande son armure et se lance dans la mêlée, Hector le tue, Achille le venge. Pendant l’histoire, les enfants mangent du raisin qu’ils ont cueilli.)
mercredi 14 septembre 2016
Photo au Jardin d’Orsay
Voici une très jolie photo prise par Jérémy, des Allumés, lors du samedi 27 août au Jardin d’Orsay à Limoges.
Nous étions en train de raconter le retour d’Ulysse, le déguisement en mendiant, son chien Argos qui le reconnaît, l’entrée au palais…
Nous étions en train de raconter le retour d’Ulysse, le déguisement en mendiant, son chien Argos qui le reconnaît, l’entrée au palais…
mercredi 31 août 2016
Shiva rencontre Ganesh
Shiva, rentrant d’une longue période de méditation (dans l’Himalaya), se trouve face à face avec un jeune homme qu’il ne connaît pas et qui lui refuse l’accès de sa propre maison. C’est le fils de son épouse Pârvatî, Ganesh, à qui Shiva accolera une tête d’éléphanteau après qu’il lui aura coupé la tête de colère.
Entre autres histoires (deux groupes d’enfants), samedi, on a raconté ça. Puis nous avons raconté un autre mythe, cette fois grec, sur le retour d’un homme qui fut longtemps éloigné de son épouse.
Entre autres histoires (deux groupes d’enfants), samedi, on a raconté ça. Puis nous avons raconté un autre mythe, cette fois grec, sur le retour d’un homme qui fut longtemps éloigné de son épouse.
jeudi 25 août 2016
Samedi après-midi aux Jardins d’Orsay
Les Allumés organisent la deuxième session de leur bal trad’ dans deux jours — samedi —, à Limoges. Les stands, la friperie, les démonstrations et les initiations, le tango, le flamenco, la capoeira… commencent à 14 h.
À 18 h, initiation danse trad’, puis… le bal.
Voir leur événement Facebook ici : 27 août — Trad à Orsay - 2ᵉ Partie
Histoire qu’on raconte… aura un stand quelque part à l’ombre, où l’on racontera des histoires aux enfants.
Horaires de 14 h à 20 h.
Gratuit, ou peu s’en faut (participation libre) ; c’est pour leur association 😉
Les séances commencent aux heures rondes (14 h, 15 h, etc.) et font se raconter au moins deux histoires. Comme pour les ateliers en semaine, on peut rester plusieurs séances d’affilée et, sauf demande expresse, les histoires sont différentes d’une séance à l’autre.
En plus du bal trad’, oui c’est l’occasion de se faire un marathon d’histoires ! 😀
Lien vers Facebook : Samedi après-midi aux Jardins d’Orsay — 27 août
À 18 h, initiation danse trad’, puis… le bal.
Voir leur événement Facebook ici : 27 août — Trad à Orsay - 2ᵉ Partie
Histoire qu’on raconte… aura un stand quelque part à l’ombre, où l’on racontera des histoires aux enfants.
Horaires de 14 h à 20 h.
Gratuit, ou peu s’en faut (participation libre) ; c’est pour leur association 😉
Les séances commencent aux heures rondes (14 h, 15 h, etc.) et font se raconter au moins deux histoires. Comme pour les ateliers en semaine, on peut rester plusieurs séances d’affilée et, sauf demande expresse, les histoires sont différentes d’une séance à l’autre.
En plus du bal trad’, oui c’est l’occasion de se faire un marathon d’histoires ! 😀
Lien vers Facebook : Samedi après-midi aux Jardins d’Orsay — 27 août
mercredi 24 août 2016
Festival « Paroles de Conteurs »
En Limousin, en août pendant une semaine, se tient un « Festival interculturel du conte » sur l’Île de Vassivière. Au programme, des contes pour enfants, des contes pour grands, des stages pour conteurs, des ateliers, des siestes, des massages, des lectures, des spectacles le soir…
Cette année, le festival a commencé samedi 20, et se poursuit jusque samedi 27.
Ce que j’aime particulièrement, c’est l’ambiance détendue, être à l’ombre sous les arbres, jouir de la vue sur le lac, rencontrer le sourire des gens qui se sont posés le temps d’une journée ou d’une après-midi, ou… pour les sept jours ; les profonds canapés sous les tentes ; les objets colorés qui peuplent les différents ateliers ; et puis, bon, les discussions d’un conte à l’autre, mais comment telle conteuse arrive-t-elle à dire à la fois qu’elle improvise et que tout ce qu’elle raconte lui est arrivé ? Mais il a bien dit que celui qui donne ne fait pas partie de la famille ! Et cette attention qu’on sentait, palpable ? Ah, tu as vu le coup avec ses cheveux ? Oui, on aurait dit que c’était fait exprès. J’ai bien aimé quand il a ajouté ce personnage… Oui, il n’est pas dans la version originale, mais il a tout à fait sa place.
Il y a des contes. Il y a de tout.
J’y ai vu des ados qui étaient venus « parce que ça faisait plaisir à leurs parents », et que l’on retrouvait autour des jeux en bois tandis que leurs parents menaient les plus petits aux spectacles 😀
Le site web du festival : Paroles de Conteurs - Festival Interculturel du Conte
Lien vers Facebook : @Paroles-de-Conteurs
Cette année, le festival a commencé samedi 20, et se poursuit jusque samedi 27.
Ce que j’aime particulièrement, c’est l’ambiance détendue, être à l’ombre sous les arbres, jouir de la vue sur le lac, rencontrer le sourire des gens qui se sont posés le temps d’une journée ou d’une après-midi, ou… pour les sept jours ; les profonds canapés sous les tentes ; les objets colorés qui peuplent les différents ateliers ; et puis, bon, les discussions d’un conte à l’autre, mais comment telle conteuse arrive-t-elle à dire à la fois qu’elle improvise et que tout ce qu’elle raconte lui est arrivé ? Mais il a bien dit que celui qui donne ne fait pas partie de la famille ! Et cette attention qu’on sentait, palpable ? Ah, tu as vu le coup avec ses cheveux ? Oui, on aurait dit que c’était fait exprès. J’ai bien aimé quand il a ajouté ce personnage… Oui, il n’est pas dans la version originale, mais il a tout à fait sa place.
Il y a des contes. Il y a de tout.
J’y ai vu des ados qui étaient venus « parce que ça faisait plaisir à leurs parents », et que l’on retrouvait autour des jeux en bois tandis que leurs parents menaient les plus petits aux spectacles 😀
Le site web du festival : Paroles de Conteurs - Festival Interculturel du Conte
Lien vers Facebook : @Paroles-de-Conteurs
lundi 22 août 2016
Métis et le chat botté
Pour Jean-Pierre Vernant, Métis est la déesse grecque de l’intelligence de la ruse (c’est la mère d’Athéna, déesse entre autres de la sagesse).
Pour les raconteurs, le chat botté est un trickster.
Et donc pour un enfant, c’est Métis qui inspire le chat botté, tout se tient.
Deux séances à la suite pour une petite fille et sa maman cet après-midi. Où l’on parle de la naissance des dieux et des héros, où l’on visite le repaire des Gorgones, où l’on parle du Styx, où Achille est plongé.
Pour les raconteurs, le chat botté est un trickster.
Et donc pour un enfant, c’est Métis qui inspire le chat botté, tout se tient.
Deux séances à la suite pour une petite fille et sa maman cet après-midi. Où l’on parle de la naissance des dieux et des héros, où l’on visite le repaire des Gorgones, où l’on parle du Styx, où Achille est plongé.
samedi 20 août 2016
Bande dessinée où Ulysse retrouve Ithaque
« Ulysse, les chants du retour », de Jean Harambat (2014), chez Actes Sud.
Je viens de découvrir cet album génial, à la fois dense et long, qui se paye le luxe de montrer une magnifique carte d’Ithaque en deuxième de couverture, puis la même en plus grand en troisième de couverture.
Ajoutons la bibliographie sélective en fin d’ouvrage, qui donne le ton, sur trois pages, comportant œuvres antiques, études, récits, théâtre, poésie, bandes dessinées et films.
La dernière fois que j’avais eu une telle émotion concernant une interprétation moderne de la mythologie grecque était avec « L’Âge de Bronze », bande dessinée d’Eric Shanower, version française chez Akileos.
Dans cette bédé interviennent plusieurs spécialistes des mythes grecs, nommons en particulier Jean-Pierre Vernant et Jacqueline de Romilly, qui viennent tout de suite à l’esprit, mais l’ouvrage convie aussi un archéologue, un bibliothécaire (de la bibliothèque d’Ithaque, pas moins), un cinéaste, un poète, des enfants…
Non, je ne les cite pas tous (autant recopier la bédé), c’est seulement pour continuer de donner le ton.
Le livre montre aussi évidemment l’action et les personnages du mythe : Télémaque, Ulysse, Pénélope sont dessinés, agissent et parlent… et aussi Athéna… Enfin, l’album cite in extenso des vers d’Homère, dans une traduction française suffisamment rythmée pour que les phrases chantent.
Cette bédé est intéressante pour des lecteurs qui connaissent déjà tout du retour d’Ulysse à Ithaque, car l’apport des différents intervenants et de leurs différentes spécialités agit comme une fête.
Cette bédé est intéressante pour des découvreurs, qui ont éventuellement vaguement entendu parler du mythe, et sont intéressés par une réflexion personnelle, et par les avis des uns et des autres qui ont parfois passé toute leur vie à étudier ces choses.
C’est ce qu’on appelle : aimer qu’on nous raconte une histoire 😀 Ici, plusieurs raconteurs interviennent, c’est décidément bien fait. On notera que les vers d’Homère sont riches au point de demander une petite troupe de façons de raconter, et je pense personnellement que c’est une des raisons pour lesquelles la mythologie grecque convient aussi bien aux enfants, à cause d’une obligation de varier les points de vue, de devoir par exemple parfois rentrer dans les détails pour bien cerner un sujet, et de devoir parfois recourir au tableau général pour donner la mesure de ce qui est en train de se jouer.
Pour finir, cette bédé est intéressante pour les raconteurs. L’histoire est géniale, le texte d’Homère glisse comme un bon vin. Simplicité des dessins, mise en scène remarquable, de bonnes idées dans les parenthèses philosophiques ouvertes par les universitaires et par les passionnés.
On ne saurait mieux décrire qu’il y a différentes versions de l’épreuve finale du tir à l’arc à travers les douze haches, qu’en montrant T.E. Lawrence (Lawrence d’Arabie) écrire depuis le désert à son éditeur, sa propre interprétation 😀 On remarquera aussi les états d’âme successifs chez Ulysse et chez Pénélope, que le texte d’origine souligne, et que la bande dessinée met en lumière.
Je recommande.
Je viens de découvrir cet album génial, à la fois dense et long, qui se paye le luxe de montrer une magnifique carte d’Ithaque en deuxième de couverture, puis la même en plus grand en troisième de couverture.
Ajoutons la bibliographie sélective en fin d’ouvrage, qui donne le ton, sur trois pages, comportant œuvres antiques, études, récits, théâtre, poésie, bandes dessinées et films.
La dernière fois que j’avais eu une telle émotion concernant une interprétation moderne de la mythologie grecque était avec « L’Âge de Bronze », bande dessinée d’Eric Shanower, version française chez Akileos.
Dans cette bédé interviennent plusieurs spécialistes des mythes grecs, nommons en particulier Jean-Pierre Vernant et Jacqueline de Romilly, qui viennent tout de suite à l’esprit, mais l’ouvrage convie aussi un archéologue, un bibliothécaire (de la bibliothèque d’Ithaque, pas moins), un cinéaste, un poète, des enfants…
Non, je ne les cite pas tous (autant recopier la bédé), c’est seulement pour continuer de donner le ton.
Le livre montre aussi évidemment l’action et les personnages du mythe : Télémaque, Ulysse, Pénélope sont dessinés, agissent et parlent… et aussi Athéna… Enfin, l’album cite in extenso des vers d’Homère, dans une traduction française suffisamment rythmée pour que les phrases chantent.
Cette bédé est intéressante pour des lecteurs qui connaissent déjà tout du retour d’Ulysse à Ithaque, car l’apport des différents intervenants et de leurs différentes spécialités agit comme une fête.
Cette bédé est intéressante pour des découvreurs, qui ont éventuellement vaguement entendu parler du mythe, et sont intéressés par une réflexion personnelle, et par les avis des uns et des autres qui ont parfois passé toute leur vie à étudier ces choses.
C’est ce qu’on appelle : aimer qu’on nous raconte une histoire 😀 Ici, plusieurs raconteurs interviennent, c’est décidément bien fait. On notera que les vers d’Homère sont riches au point de demander une petite troupe de façons de raconter, et je pense personnellement que c’est une des raisons pour lesquelles la mythologie grecque convient aussi bien aux enfants, à cause d’une obligation de varier les points de vue, de devoir par exemple parfois rentrer dans les détails pour bien cerner un sujet, et de devoir parfois recourir au tableau général pour donner la mesure de ce qui est en train de se jouer.
Pour finir, cette bédé est intéressante pour les raconteurs. L’histoire est géniale, le texte d’Homère glisse comme un bon vin. Simplicité des dessins, mise en scène remarquable, de bonnes idées dans les parenthèses philosophiques ouvertes par les universitaires et par les passionnés.
On ne saurait mieux décrire qu’il y a différentes versions de l’épreuve finale du tir à l’arc à travers les douze haches, qu’en montrant T.E. Lawrence (Lawrence d’Arabie) écrire depuis le désert à son éditeur, sa propre interprétation 😀 On remarquera aussi les états d’âme successifs chez Ulysse et chez Pénélope, que le texte d’origine souligne, et que la bande dessinée met en lumière.
Je recommande.
mercredi 17 août 2016
Présence des parents
On a eu une maman qui a dormi sur le canapé pendant les histoires.
C’est très calme, cet endroit où l’on raconte. En été, le vent fait se balancer les feuilles des arbres, qu’on voit dehors par la fenêtre. Ils sont éclairés par le soleil, on est entre nous dans la salle.
Ce jour-là, pendant que Jason et ses Argonautes franchissaient les bruyantes Symplégades après qu’une colombe y fut passée avant eux, une maman était allongée sur le canapé, derrière la couverture où nous nous étions installés… et elle dormait.
mercredi 10 août 2016
Et les enfants apprécient
« Qu’est-ce que vous avez bien aimé dans cette histoire ? »
« TOUT ! »
OK.
Laissons retomber le soufflé.
Et maintenant.
… entre nous.
Alors c’est vrai, oui les enfants aiment les histoires (on le constate). Pourtant, tous ne disent pas forcément qu’ils ont « tout » aimé, et tous ne mettent pas « tout » dans ce mot, « tout ».
Il est bon de voir ce que ça dit, parfois, ce « tout ». Car il y a des instants où le cœur, le cerveau et l’envie — le petit moteur —, tout cela est aligné et on dit « tout », « tout aimé », parce qu’on est rayonnant de bonheur.
« TOUT ! »
OK.
Laissons retomber le soufflé.
Et maintenant.
… entre nous.
Alors c’est vrai, oui les enfants aiment les histoires (on le constate). Pourtant, tous ne disent pas forcément qu’ils ont « tout » aimé, et tous ne mettent pas « tout » dans ce mot, « tout ».
Il est bon de voir ce que ça dit, parfois, ce « tout ». Car il y a des instants où le cœur, le cerveau et l’envie — le petit moteur —, tout cela est aligné et on dit « tout », « tout aimé », parce qu’on est rayonnant de bonheur.
lundi 8 août 2016
Atelier sur l’herbe
On a raconté dans le jardin, sous les arbres, avec les poules pas loin et le chat qui vient écouter ces drôles d’histoires de chat de meunier qui demande des bottes et un grand sac…
dimanche 7 août 2016
Affiche
Et voici enfin notre belle affiche, à placarder partout 😀
On peut même la télécharger au format PDF depuis notre page « Ressources » !
On peut même la télécharger au format PDF depuis notre page « Ressources » !
mercredi 3 août 2016
Peinture où l’on voit Ulysse et Achille
« Ah oui, c’est quand Achille se fait découvrir sur l’île de Scyros à cause d’une ruse d’Ulysse ! »
« Oui ! Quand Ulysse apporte des lances et des boucliers ! Et après, il fait croire à Achille qu’il y a une attaque de pirates ! »
Après l’histoire, vous pouvez amener vos enfants voir ce tableau, au Musée des Beaux-Arts de Limoges.
Image récupérée sur : Peintures des musées de France / Limoges — Noël Hallé : Achile à Scyros, à la cour de Lycomède (1769)
lundi 1 août 2016
Conte : « Le Chat botté »
Pour aujourd’hui, j’avais travaillé « Le Chat botté ». On l’avait déjà donné en avril à à l’Espace Famille de la CAF 87, et je me rappelle tout ce qu’on avait raconté, en début d’histoire, sur le métier de meunier, la vie des paysans, le roi, la princesse…
Cette fois j’ai voulu pouvoir approfondir les moments où la ruse du chat se fait voir (il faut expliquer à un enfant un tour, il faut qu’il trouve le chat malin, intelligent).
Eh oui, même un conte peut être raconté 😉
On s’éloigne de la mythologie grecque, non ? En réalité, à chaque fois que je raconte ce conte, les enfants l’aiment bien… puis demandent de la mythologie grecque tout de suite après.
À mon avis, ça reste un conte à connaître.
Cette fois j’ai voulu pouvoir approfondir les moments où la ruse du chat se fait voir (il faut expliquer à un enfant un tour, il faut qu’il trouve le chat malin, intelligent).
Eh oui, même un conte peut être raconté 😉
On s’éloigne de la mythologie grecque, non ? En réalité, à chaque fois que je raconte ce conte, les enfants l’aiment bien… puis demandent de la mythologie grecque tout de suite après.
À mon avis, ça reste un conte à connaître.
vendredi 29 juillet 2016
Nouvelles cartes de visite
Euh, oui, les cartes qu’on a distribuées jusqu’ici font collector, hein 😀
Voici les nouvelles, toutes fraîches sorties de l’imprimante avec une nouvelle image de fond.
Voici les nouvelles, toutes fraîches sorties de l’imprimante avec une nouvelle image de fond.
Edit : les fichiers PDF sont téléchargeables depuis notre page « Ressources ».
Rencontre avec Kidiklik
En restant un peu chez Tom & Lulu (mais oui) à Limoges, j’ai fait entre autres la connaissance de Florie, de Kidiklik 87, qui était avec sa louloute. Kidiklik 87 est un site qui recense des bonnes idées de sorties pour les enfants, et des activités en famille, en Haute-Vienne.
Quant à Tom & Lulu, c’est un concept store très sympa 😜
Quant à Tom & Lulu, c’est un concept store très sympa 😜
Des ateliers pour raconter
Edit : présentation générale des ateliers sur la page « Ateliers pour les enfants »
Dans ces ateliers, chaque fois que l’un de nous raconte, nous sommes dans le sujet. Peut-être est-ce un peu difficile à comprendre lors des premières séances des enfants, pour les adultes qui y assistent, mais quand un enfant raconte qu’il a telle et telle choses chez lui, ou qu’il a fait telle et telle choses, ou qu’il a vu dernièrement telle et telle choses, on est complètement dans le sujet. Alors qu’on pourrait avoir, intellectuellement, l’impression d’être en dehors (quelle idée de parler du canapé de son salon et du chat qui, souvent, marche dessus ? alors qu’on est en train de parler de la légende de Jason et d’un bélier qui vole dans le ciel…).
Mais c’est que, d’un point de vue de l’expérience humaine, du point de vue de ce qui est effectivement vécu dans l’atelier, il y a un prolongement qui se fait entre les deux thèmes. Et, aussi bien l’histoire de mythologie grecque peut aider à mieux comprendre ce qui a été vécu personnellement (c’est le souhait de nombreux parents), aussi bien ce qui a été vécu personnellement et raconté à la première personne, peut aider à mieux intégrer l’histoire de mythologie grecque (c’est… également le souhait de nombreux parents).
Au bon moment, on retourne dans le fil de l’histoire plus globale.
À mon avis, ce qu’il y a à observer — si on considère bien sûr qu’il y a quelque chose à observer —, c’est simplement ça, c’est le moment où on raconte. D’ailleurs les enfants demandent à écouter une histoire. Ils ne viennent pas forcément pour « une histoire », comme on offrirait un objet détaché ; ils demandent bien ce moment où on raconte, c’est ce moment parlé qui est intéressant. Et eux-mêmes écoutent, et eux-mêmes peuvent raconter et sont écoutés.
Dans ces ateliers, chaque fois que l’un de nous raconte, nous sommes dans le sujet. Peut-être est-ce un peu difficile à comprendre lors des premières séances des enfants, pour les adultes qui y assistent, mais quand un enfant raconte qu’il a telle et telle choses chez lui, ou qu’il a fait telle et telle choses, ou qu’il a vu dernièrement telle et telle choses, on est complètement dans le sujet. Alors qu’on pourrait avoir, intellectuellement, l’impression d’être en dehors (quelle idée de parler du canapé de son salon et du chat qui, souvent, marche dessus ? alors qu’on est en train de parler de la légende de Jason et d’un bélier qui vole dans le ciel…).
Mais c’est que, d’un point de vue de l’expérience humaine, du point de vue de ce qui est effectivement vécu dans l’atelier, il y a un prolongement qui se fait entre les deux thèmes. Et, aussi bien l’histoire de mythologie grecque peut aider à mieux comprendre ce qui a été vécu personnellement (c’est le souhait de nombreux parents), aussi bien ce qui a été vécu personnellement et raconté à la première personne, peut aider à mieux intégrer l’histoire de mythologie grecque (c’est… également le souhait de nombreux parents).
Au bon moment, on retourne dans le fil de l’histoire plus globale.
À mon avis, ce qu’il y a à observer — si on considère bien sûr qu’il y a quelque chose à observer —, c’est simplement ça, c’est le moment où on raconte. D’ailleurs les enfants demandent à écouter une histoire. Ils ne viennent pas forcément pour « une histoire », comme on offrirait un objet détaché ; ils demandent bien ce moment où on raconte, c’est ce moment parlé qui est intéressant. Et eux-mêmes écoutent, et eux-mêmes peuvent raconter et sont écoutés.
mercredi 27 juillet 2016
En août pour les parents
Le mois prochain…
Atelier « Comment raconter une histoire… » à son enfant
Liens vers Facebook :
Atelier « Comment raconter une histoire… » à son enfant
-
Jeudi 4
août de 18 h
à 19 h 30
-
Jeudi 11
août de 18 h
à 19 h 30
-
Jeudi 18
août de 18 h
à 19 h 30
-
Jeudi 25
août de 18 h
à 19 h 30
-
Jeudi 1er
septembre de 18 h
à 19 h 30
Lieu : La Maison, au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges
Contact : David Andrianavalontsalama : david.andriana@free.fr,
ou 07 83 58 99 00
Tarif : 10 € par participant
Contact : David Andrianavalontsalama : david.andriana@free.fr,
ou 07 83 58 99 00
Tarif : 10 € par participant
Liens vers Facebook :
- Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 4 août
- Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 11 août
- Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 18 août
- Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 25 août
- Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 1er septembre
Les ateliers d’août pour les enfants
Le mois prochain…
Liens vers Facebook :
-
-
Lundi 1er
août de 14 h
à 16 h -
Mardi 2
août -
Mercredi 3
août de 14 h
à 17 h -
Jeudi 4
août -
Vendredi 5
août -
Samedi 6
août -
Dimanche 7
août
-
Lundi 1er
-
-
Lundi 8
août de 14 h
à 16 h -
Mardi 9
août -
Mercredi 10
août de 14 h
à 17 h -
Jeudi 11
août -
Vendredi 12
août -
Samedi 13
août -
Dimanche 14
août
-
Lundi 8
-
-
Lundi 15
août de 14 h
à 16 h -
Mardi 16
août -
Mercredi 17
août de 14 h
à 17 h -
Jeudi 18
août -
Vendredi 19
août -
Samedi 20
août -
Dimanche 21
août
-
Lundi 15
-
-
Lundi 22
août de 14 h
à 16 h -
Mardi 23
août -
Mercredi 24
août de 14 h
à 17 h -
Jeudi 25
août -
Vendredi 26
août -
Samedi 27
août -
Dimanche 28
août
-
Lundi 22
-
-
Lundi 29
août de 14 h
à 16 h -
Mardi 30
août -
Mercredi 31
août de 14 h
à 17 h -
Jeudi 1er
septembre -
Vendredi 2
septembre -
Samedi 3
septembre -
Dimanche 4
septembre
-
Lundi 29
Lieu : La Maison, au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges
Contact : David Andrianavalontsalama : david.andriana@free.fr,
ou 07 83 58 99 00
Horaires des séances :
Tarif des séances :
Contact : David Andrianavalontsalama : david.andriana@free.fr,
ou 07 83 58 99 00
Horaires des séances :
- de 14 h à 15 h : à partir de 6 ans
- de 15 h à 16 h : à partir de 4 ou 5 ans
- de 16 h à 17 h : à partir de 3 ans
Tarif des séances :
- 5 € pour un enfant
- 10 € pour plusieurs enfants si frères/sœurs
Liens vers Facebook :
- Histoires pour les enfants (lundi) — 1er août
- Histoires pour les enfants (mercredi) — 3 août
- Histoires pour les enfants (lundi) — 8 août
- Histoires pour les enfants (mercredi) — 10 août
- Histoires pour les enfants (lundi) — 15 août
- Histoires pour les enfants (mercredi) — 17 août
- Histoires pour les enfants (lundi) — 22 août
- Histoires pour les enfants (mercredi) — 24 août
- Histoires pour les enfants (lundi) — 29 août
- Histoires pour les enfants (mercredi) — 31 août
Atelier ce mercredi de juillet
Bon, c’était un super atelier, comme d’habitude 😀
Au programme :
On rappelle qu’on écoute en cours d’histoire les questions et les remarques des enfants 😀 Il est très important d’accueillir ces moments où le public entreprend une conversation avec l’histoire racontée. De plus, comme on se rattache toujours à l’expérience réelle, ces interventions, en réalité, sont bienvenues.
Une anecdote amusante…
Après avoir raconté Persée, les enfants ont passé un bon moment à parler de la couverture du livre que j’avais avec moi : « Les mythes grecs », de Robert Graves.
Dans une approximation, je dirais que raconter la légende de Persée a bien duré une demi-heure, et que l’analyse que faisaient ensuite les enfants de cette simple image, aurait pu durer tout autant.
Ça me fait penser que ce qui est bien, quand un parent assiste à une séance, c’est qu’en étant dans l’observation, il vit ce qui se joue entre les personnes présentes dans le moment où l’on raconte. On peut de cette façon constater, ou admirer, comment les enfants « prennent » les différents éléments dramatiques des contes.
Enfin, quant aux tranches d’âges annoncées sur les prospectus ou l’affichage internet, confirmons que, de 3 ans à 11 ans, ça fonctionne 😉
Au programme :
- La légende de Persée
- La naissance d’Athéna
- L’enlèvement de Coré (Perséphone)
On rappelle qu’on écoute en cours d’histoire les questions et les remarques des enfants 😀 Il est très important d’accueillir ces moments où le public entreprend une conversation avec l’histoire racontée. De plus, comme on se rattache toujours à l’expérience réelle, ces interventions, en réalité, sont bienvenues.
Une anecdote amusante…
Après avoir raconté Persée, les enfants ont passé un bon moment à parler de la couverture du livre que j’avais avec moi : « Les mythes grecs », de Robert Graves.
Dans une approximation, je dirais que raconter la légende de Persée a bien duré une demi-heure, et que l’analyse que faisaient ensuite les enfants de cette simple image, aurait pu durer tout autant.
Ça me fait penser que ce qui est bien, quand un parent assiste à une séance, c’est qu’en étant dans l’observation, il vit ce qui se joue entre les personnes présentes dans le moment où l’on raconte. On peut de cette façon constater, ou admirer, comment les enfants « prennent » les différents éléments dramatiques des contes.
Enfin, quant aux tranches d’âges annoncées sur les prospectus ou l’affichage internet, confirmons que, de 3 ans à 11 ans, ça fonctionne 😉
lundi 25 juillet 2016
Commencement
Et voilà, c’est parti, les ateliers… 😀
On choisit résolument de commencer avec la mythologie grecque ! Il y a déjà tous les enfants qui connaissent et qui aiment tant ça (séances l’an dernier à l’école Montessori des Papillons, en juin à l’Espace Familles de la CAF 87, ou dans d’autres lieux…), et de plus on commence à être bien rodé.
C’est toujours facile, en pratique, d’embarquer un enfant, même petit, dans ce type d’histoires.
Ces ateliers sont organisés en partenariat avec l’association Ressources Parents Limoges (RPL pour les intimes) 😀
Le lieu toujours idéal de La Maison, avec sa grande pièce au rez-de-chaussée et son jardin.
Il manque une affiche à l’entrée pour signaler les ateliers où l’on raconte des histoires. Elle sera un peu sur le modèle des cartes de visite.
On choisit résolument de commencer avec la mythologie grecque ! Il y a déjà tous les enfants qui connaissent et qui aiment tant ça (séances l’an dernier à l’école Montessori des Papillons, en juin à l’Espace Familles de la CAF 87, ou dans d’autres lieux…), et de plus on commence à être bien rodé.
C’est toujours facile, en pratique, d’embarquer un enfant, même petit, dans ce type d’histoires.
Ces ateliers sont organisés en partenariat avec l’association Ressources Parents Limoges (RPL pour les intimes) 😀
Le lieu toujours idéal de La Maison, avec sa grande pièce au rez-de-chaussée et son jardin.
Il manque une affiche à l’entrée pour signaler les ateliers où l’on raconte des histoires. Elle sera un peu sur le modèle des cartes de visite.
jeudi 21 juillet 2016
En juillet pour les parents
La semaine prochaine…
Lieu : La Maison, au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges
Contact : David Andrianavalontsalama : david.andriana@free.fr, ou 07 83 58 99 00
Tarif : 10 € par participant
Lien vers Facebook : Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 28 juillet
-
Jeudi 28 juillet
Atelier
« Comment raconter une histoire… » à son enfant
de 18 h à 19 h 30
Lieu : La Maison, au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges
Contact : David Andrianavalontsalama : david.andriana@free.fr, ou 07 83 58 99 00
Tarif : 10 € par participant
Lien vers Facebook : Atelier pour les parents « Raconter une histoire… » — 28 juillet
mercredi 20 juillet 2016
Les ateliers de juillet pour les enfants
La semaine prochaine…
Lieu : La Maison, au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges
Contact : David A. : david.andriana@free.fr, ou 07 83 58 99 00
Horaires des séances :
Tarif des séances :
Liens vers Facebook :
-
Lundi 25
juillet de 14 h
à 16 h -
Mardi 26
juillet -
Mercredi 27
juillet de 14 h
à 17 h -
Jeudi 28
juillet -
Vendredi 29
juillet -
Samedi 30
juillet -
Dimanche 31
juillet
Lieu : La Maison, au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges
Contact : David A. : david.andriana@free.fr, ou 07 83 58 99 00
Horaires des séances :
- de 14 h à 15 h : à partir de 6 ans
- de 15 h à 16 h : à partir de 4 ou 5 ans
- de 16 h à 17 h : à partir de 3 ans
Tarif des séances :
- 5 € pour un enfant
- 10 € pour plusieurs enfants si frères/sœurs
Liens vers Facebook :
La Maison
La Maison où ont lieu les ateliers
est au 16 rue de la Croix Rouge, à Limoges,
à quelques minutes des Jardins d’Orsay.
Pour vous repérer avec Google Maps :
La Maison héberge aussi des événements d’autres organisations, comme par exemple des événements des associations Music All Contact et Les Allumés.
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